Simon est psychanalyste. A la suite d’un incident, somme toute mineur, il est confronté à son histoire, à sa propre profondeur, lui qui a, tout au long de sa vie professionnelle, guidé ses patients au bord de leurs abîmes.
C’est en partant au Japon qu’il va, lentement, s’apprivoiser, se connaître, se pardonner peut-être.
Jeanne Benameur nous creuse des silences qui portent les mots, dans un style poétique et épuré dans lequel j’ai trouvé des échos avec « Une rose seule » de Muriel Barbery. Ces deux romans donnent soif du Japon !
Un grand coup de cœur donc pour ce parcours initiatique lumineux et profond.
La patience des traces de Jeanne Benameur est paru chez Actes Sud.
Quette Lisette